Plantes ayant une action sexuelle :

Certaines plantes provoquent des désordres de l'appareil génital et de la fonction de reproduction : chaleurs permanentes, hyperoestrus, infertilité, avortements... comparables à ceux consécutifs à une hypersécrétion oestrogénique.

 

  1. Le toxique :

ou phyto-oestrogènes sont présents naturellement dans la plante et peuvent être induits par des stimuli particuliers. La teneur en phyto-oestrogènes dans la luzerne (Medicago sativa) parasitée par des moisissures ou soumise à un stress climatique passe de 1-2 à plus de 100 mg/kg) :

 

  1. Symptômes & lésions :

    principalement des troubles de la reproduction :

 

  1. Pathogénie :

zéaralénone et coumestrol agissent sur l'antéhypophyse comme de diéthylstilboestrol et l'oestriol ; ils ont une activité 53 fois supérieure à l'oestradiol. La concentration minimale biologiquement active de coumestrol: 30-50 mg/kg MS. Sécrétion : surtout au printemps, si mauvais amendement (peu de P, trop de N et K). Concentration supérieure dans les feuilles, persiste à la déshydratation (LDH) et augmente dans l'ensilage ou la mélasse.

     

  1. Diagnostic :

    clinique : muqueuses décolorées, sales et symptômes digestifs, respiratoires, nerveux, après une latence de 5 à 12h (différentier des intoxications à l'acide cyanhydrique),

    nécropsique : sang foncé, lésions au niveau du TD ; Test à la diphénylamine (nitrates) ou Test aux nitrites.

 

  1. Prophylaxie :

    éviter les carences en P, et les excès en N et K ; se méfier des plantes parasitées (des tâches noires sur les folioles doivent faire rechercher le coumestrol) ; transformation du fourrage en foin avec traitement à l'ammoniaque.

     

 

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