Biotope
(plante
des bois
; plante
des marais
;
dans
les fourrages)
:
Assez commune dans tous les
lieux humides : fossés, bords de rivières, de lacs...
Description
botanique :
Plante entière : annuelle ou bisannuelle, glabre et herbacée, assez grande (1,5 à 2m), à tige creuse, cannelée et maculée de taches rouge-pourpre
Feuilles : imparipennées et finement découpées en segments lancéolés
Inflorescence : fleurs blanches en ombelles de 10 à 20 rayons inégaux, à bractées lancéolées et recourbées en dedans ; floraison de juin à août
Fruits : akène grisâtre et crénelé (5 côtes primaires)
Neurotoxique
(dépressive) :
Parties toxiques : toutes les parties aériennes de la plante fraîche
Principe actif : un alcaloïde, la coniine
Circonstances d'intoxication : lors de consommation en vert
Toxicité : cas rapportés chez les bovins et caprins, le cheval et le porc
Doses : dose létale pour la plante fraîche : 0,5 à 2% du PV
Organes cibles : système nerveux central (+ action tératogène chez le porc)
Symptômes : le tableau clinique comprend ptyalisme, mydriase, excitation transitoire puis apathie, pouls ralenti devenant faible, respiration accélérée puis dyspnée. Ces signes s'accompagnent en général d'une analgésie et d'unne paralysie ascendante des muscles striés : l'animal se couche et meurt alors de paralysie respiratoire. On constate des malformations articulaires chez les porcelets nés d'une truie ayant consommé de la ciguë
Lésions : peu caractéristiques en dehors de signes d’asphyxie
Traitement
spécifique :
Il est illusoire. Eventuellement, inhalation d’O2
Utilisation
pharmaceutique :
La grande ciguë est utilisée comme poison depuis la haute Antiquité (Socrate)