Moutarde
blanche
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Biotope
:
Elle pousse à l'état sauvage
dans les cultures (champs de lin notamment) et est cultivée comme fourrage et
pour ses graines (moutarde alimentaire)
Description
botanique :
Plante entière : annuelle, à tige herbacée assez grande (jusqu'à 70 cm), rameuse et velue
Feuilles : toutes les feuilles sont pétiolées, pennées et lobées
Inflorescence : fleurs jaunes de 2 cm environ, de type IV, réparties en grappes simples ; floraison de juin à août
Fruits : silique bosselée (2-4 cm) et velue terminée par un long bec (bec aussi long que les valves contrairement au genre Brassica) aplati et recourbé en sabre. Graines très petites et beiges
Parties toxiques : les graines riches en mucilages
Principes actifs : plusieurs glucosinolates dont le sinalboside et beaucoup de mucilages (20% dans la graine)
Circonstances d'intoxication : lors de consommation d'un fourrage tardif (récolté trop tard, après la formation de la graine) ou de consommation accidentelle de graines
Toxicité : surtout chez les bovins laitiers, les manifestations survenant après 5 à 10 jours de consommation
Organe cible : essentiellement le tube digestif
Symptômes : ils rappellent l'intoxication par le colza mais l'essence de moutarde blanche n'est pas volatile, il y a donc peu de symptômes pulmonaires et prédominance des signes digestifs : parésie du tractus et constipation, inrumination, météorisation légère se résovlant en diarrhée
Lésions : inflammation du tube digestif, peu spécifique
Utilisation
pharmaceutique :
On l'utilise comme laxatif et purgatif (action mécanique des mucilages) et comme condiment en alimentation humaine