Cette page présente une classification des espèces toxiques en fonction des symtômes induits, ou plus exactement de grands syndromes groupés par appareil.

Il n'est pas rare, même pour une espèce animale donnée, qu'une plante agisse sur plusieurs appareils simultanément, consécutivement voire de façon occasionnelle, non constante.

 

Groupes de symptômes décrits :

 

vomissements
constipation
diarrhée

Plantes à Oxalates

 

 


Plantes neurotoxiques :

De nombreuses plantes provoquent des troubles à manifestation nerveuse dominante, par action directe sur le système nerveux ou par action indirecte via une action sur le système vasculaire.
Parmi les symptômes il est souvent difficile de dissocier les formes convulsivantes des formes paralysantes parce qu'il s'agit d'une notion de dose de toxique ingéré ou du stade d'évolution où le trouble est constaté.
Comme beaucoup de plantes, leur toxicité est variable en fonction du climat, de la nature des sols….

 

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Plantes entérotoxiques :

Ces troubles digestifs sont dus à deux grands types de toxiques :

Les symptômes digestifs sont les symptômes dominants mais il peut exister d'autres types de troubles, surtout avec les toxiques qui passent dans le sang et qui peuvent déterminer une association variée de symptômes (troubles nerveux, urinaires, sanguins) avec une constante digestive.

Ces principes sont très irritants et âcres, les animaux s'arrêtent d'en ingérer spontanément.

 

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Plantes contenant des oxalates :


L'ingestion de plantes riches en acide oxalique peut provoquer des intoxications aiguës ou chroniques consécutives à la formation d'oxalate de calcium dans le tube digestif et/ou dans le sang. Souvent ces plantes sont susceptibles d'accumuler aussi des nitrates.

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Plantes contenant des nitrates :

Cette intoxication suit l'intensification fourragère et est souvent consécutive à l'utilisation excessive d'engrais azotés. Les symptômes sont surtout liés aux nitrates chez les monogastriques (entérite et diarhhée osmotique) et aux nitrites chez les ruminants car les bactéries ruminales réduisent les nitrates en nitrites (une fois absorbés, ils transforment l'hémoglobine en methémoglobine, empêchant les hématies de fixer l'oxygène). Ces plantes contiennent souvent aussi des oxalates d'où les difficultés pour identifier la cause de l'intoxication.

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Plantes photosensibilisantes :

Certaines plantes déterminent des lésions cutanées chez des animaux exposés au soleil après ingestion, accumulation directe de molécules végétales (photosensibilisation primaire) ou de leurs métabolites (photosensiblisation secondaire) pigmentées dans le derme. D'autres provoquent des troubles par simple contact avec la peau.
Dans tous les cas, une réaction inflammatoire locale plus ou moins sévère se développe.

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Plantes cyanogénétiques :

Les plantes cyanogénétiques sont à l'origine d'intoxications très graves car, leur évolution étant très rapide (moins d'une heure), le diagnostic s'effectue souvent en post-mortem. Elles sont d'autant plus dangereuses qu'elles peuvent être déterminées par des plantes fourragères qui ne sont toxiques qu'en certaines circonstances. L'acide cyanhydrique (HCN) qu'elles libèrent induit des troubles nerveux très sévères et la mort peut survenir en quelques minutes. Les ruminants sont particulièrement sensibles car leur pH ruminal est plus élevé que celui des monogastrtiques et favorise la forme CN-.


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Plantes ayant une action sur le coeur et le sang :

On distingue 3 grands syndromes liés à l'appareil cardio-vasculaire et au système sanguin. Des plantes responsables de troubles de la coagulation (hémorragies, dues essentiellement à des anti-vitamine K), des plantes qui agissent sur les cellules sanguines (hémolyse) ou leur production (hématopoïèse), d'autres enfin qui agissent spécifiquement sur le coeur (troubles du rythme surtout).

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Plantes néphrotoxiques :

L'appareil urinaire est généralement lésé suite à l'élimination de substances toxiques mais il existe des toxiques agissant sélectivement sur les reins (fleurs mâles de maïs et aristoloche).

Les cristaux d'oxalates (cf. section correspondante) sont à l'origine de lésions de néphrite interstitielle traumatique.

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Plantes pneumotoxiques :

Quelques plantes agissent de façon remarquable sur l'appareil respiratoire : galega et moutardes essentiellement : à l'origine de troubles vasculaires, ils entraînent un oedème pulmonaire secondaire.


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Plantes hépatotoxiques :

Les plantes ciblant particulièrement le foie déterminent, en général, des syndromes digestifs associés à un ictère et évoluent plus volontiers sur un mode chronique (ingestion répétée, accumulation) avec détection tardive. Les alcaloïdes contenuus dans les plantes entraînent des lésions nécrotiques et cirrhotiques et, lors d'intoxication chronique, sont carcinogènes.

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Plantes ayant une action sexuelle :

Certaines plantes provoquent des désordres de l'appareil génital et de la fonction de reproduction : chaleurs permanentes, hyperoestrus, infertilité, avortements... comparables à ceux consécutifs à une hypersécrétion oestrogénique.

 

 

 


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