Biotope
(plante
d'ornement)
:
Cultivé sur tout le pourtour
méditerranéen
Description
botanique :
Plante entière : petit arbre de 3 à 5 m de haut, il en existe deux variétés : amara (amer) et dulcis (doux)
Feuille : elle est oblongue, lancéolée et dentée
Inflorescence : fleurs roses ou blanches
Fruits : le fruit sec renferme 1 à 2 amandes riches en huile
Parties toxiques : le noyau de l'amandier amer (cotylédons de la graine)
Principe(s) actif(s) : un hétéroside cyanogénétique, l'amygdaloside
Circonstances d'intoxication : confusion entre les deux variétés dulcis et amara
Espèces : homme, toutes espèces animales (autrefois utilisé comme purgatif)
Dose létale : 100 g chez l'adulte, 3 à 8 amandes chez un enfant
Organe(s) cible(s) : sang, par inhibition du transport de l'oxygène (fixation de HCN sur la cytochrome oxydase)
Symptômes : après une courte latence, apparition d'une dyspnée sévère avec tremblements musculaires et convulsions ; les muqueuses sont rouge brillant et la mort survient brutalement
Traitement
spécifique :
NaNO2: 3 g, Thiosulfate de soude: 15 g chez Bv ; on peut aussi donner des plantes cyanogénétiques.
Utilisation
pharmaceutique :
le jus d'amande amère était jadis recommandé comme purgatif pour le bétail. Les amandes peuvent s'utiliser à condition de ne jamais dépasser 1 amande pour 20 kg de poids vif ou bien en émulsion (6 g d'amandes dans 100 ml sans dépasser 10 ml/10 kg)