Laurier
cerise
|
Biotope
(plante
d'ornement)
:
Arbuste très commun dans les haies
des jardins
Description
botanique :
Plante entière : arbuste ou petit arbre toujours vert pouvant atteindre 8m
Feuilles : persistantes, alternes, coriaces, étroitement elliptiques, longues de 5 à 15 cm, à bord entier ou légèrement denté et faiblement enroulé, glabres, vert sombre, luisantes sur le dessus. Les feuilles froissées dégagent une odeur d'amande amère
Inflorescence : fleurs blanches réunies en grappes dressées, longues de 7 à 15 cm
Fruits : drupes globuleuses ou ovoïdes d’environ 1 cm, noires à maturité
Parties toxiques : les feuilles et graines
Principes actifs : deux hétérosides cyanogénétiques, le prunasoside dans la feuille et l'amygdaloside dans les graines, qui libèrant par hydrolyse du HCN (acide cynhydrique), duglucose et de l'aldéhyde benzoïque (odeur d'amande amère)
Circonstances d'intoxication : lors de l'ingestion
Toxicité : concerne les ruminants (ovins, caprins, bovins), le cheval, les oies et l'homme
Doses : dose létale pour un bovin, 500g de feuilles contre 115g chez les petits ruminants
Symptômes : après une courte latence, on observe de la dyspnée, des muqueuses d'un rouge brillant, des tremblements et convulsions pouvant aboutir à une mort brutale
Traitement
spécifique :
Pour un bovin, donner 3g de nitrite de sodium (NaNO2) et 15g de thiosulfate de soude
Utilisation
pharmaceutique :
Autrefois, l'onguent de laurier cerise était utilisé par voie externe dans les pharyngites chroniques,
le sirop s'employait par voie interne en phase exsudative des bronchites aiguës et dans les coliques des carnivores,
l'eau du laurier cerise était également employée comme collyre, antiprurigineux, calmant respiratoire et nerveux,
homéopathie : pour son action sédative sur le tube digestif, dans l'EntérylND