Biotope
(plante
de montagne ; plante
méditerrannéenne)
:
Originaire d'Afrique du sud,
intrroduite en France en 1947. Espèce très commune dans les terrains vagues,
les prairies, en lisière de champs ou de bois, sur les talus et le bord des
routes, dans les dunes... jusqu'à 900m d'altitude
Description
botanique :
Plante entière : plante bisannuelle ou vivace, assez grande (50-120 cm), avec tiges érigées et ramifiées vers le haut
Feuilles : alternes; les basales pennatilobées, pétiolées et généralement flétries lors de la floraison, les supérieures pennatilobées et engainant à moitié la tige, avec oreillettes embrassantes
Inflorescence : capitule jaune doré, 1.5-2.5 cm, à 12-15 ligules; groupées en corymbe aplati et ramifié
Fruits : akènes pubescents
Parties toxiques : toute la plante surtout lors des premiers stades de végétation et lors de sècheresse
Principes actifs : plusieurs alcaloïdes à noyau pyrrolydizine dont les métabolites, produits dans le foie sont toxiques (sénecionine, rétrorsine et sénécionine...)
Circonstances d'intoxication : lors de consommation de fourrages conservés (foin, ensilage) car même sec, il reste toxique
Toxicité : décrite surtout chez le cheval mais aussi chez les bovins, et l'homme (champs de blé contaminés par du séneçon) ; ovins moins concernés
Doses : létal pour un cheval à la dose de 3 à 5% PV (300g/j pendant 50 jours tue un cheval) ; intoxication chronique avec 50 à 100g pendant 6 à 8 semaines
Organe cible : foie
Symptômes : l'intoxication est le plus souvent
chronique : latence et accumulation pendant 1 à 2 mois puis amaigrissement
progressif, diminution d'appétit, constipation, muqueuses sub-ictériques
à ictèriques, démarche chancelante, décubitus, fatigue intense et mort.
Lors d'intoxication aiguë, on observe un ictère franc avec tachycardie et
tachypnée, excitation alternant avec des périodes de prostration et évolution
vers la mort en quelques heures à quelques jours
Productions animales : le lait devient toxique
Lésions : cirrhose hypertrophique avec mégalocytose, dégénérescence rénale, éventuellement ascite, inflammation gastro-duodénale avec ulcérations
Traitement
spécifique :
Aucun, les lésions hépatiques sont irréversibles